Je pense que la première étape vers le chemin de la facilitation a été pour moi le « faire autrement ». Ce désir est né d’une intime et profonde intuition que les schémas de l’organisation du travail qu’on connait ne sont pas les seuls.
Pourtant, je ne suis pas partie de très loin. J’ai eu de la chance de connaître très tôt le collaboratif, l’intelligence collective et la coopération. J’ai aussi expérimenté les limites de ces pratiques.
Pourquoi la facilitation ?
Ces expériences de dynamiques collectives m’ont amenée à me questionner sur les humains, les groupes et l’organisation d’un travail efficace avec un objectif adapté à la situation de la structure dans cet instant de son évolution.
Pour moi, la facilitation répond à cette volonté d’être au service d’un groupe, de les amener vers l’émergence d’une solution propre à leurs besoins et la maturité du projet.
J’aime bien aussi que la facilitation amène le groupe vers un résultat palpable, on produit quelque chose qu’on peut voir, quantifier et utiliser, on repart avec un plan d’action.
De même, le temps de l’intervention les membres du groupe sont toustes au même niveau, les hiérarchies s’estompent pour laisser place à ce travail de co-construction.
Enfin, la facilitation est ludique et propice à instaurer la bonne humeur et la créativité. Il ne s’agit pas ici d’oublier les objectifs et le sérieux d’une réunion, mais de l’appréhender avec un peu de convivialité et de légèreté.
